Article tripartite qui présente les sources dont disposaient les médecins médiévaux, les connaissances sur l'action des plantes et la relation entre l'utilisation des plantes en médecine et en cuisine. Les médecins disposaient d'hérbiers et d'antidotaires; pour le premier groupe l'A. cite l'
Histoire naturelle de Pline, la
Materia medica (traduction de l'ouvrage grec de Dioscoride), le
De simplicium medicamentorum temperamentis et facultatibus (attribué à Théodore Priscien), le
De viribus herbarum de Macer Floridus et l'
Hortolus de Walafrid Strabon. Parmi les antidotaires le premier classé par ordre alphabétique est l'
Antidotarium magnum et l'A. rappelle également le ms. 109 de la BM de Vendôme du XIe siècle. Les traductions des textes arabes ont fortement influencé ce domaine, à titre d'exemple l'A. cite celles de Constantin l'Africain (le
Pantegni ou le
De gradibus) et de Gérard de Crémone (traduction du livre d'al-Kindi sur les degrés des médicaments). Toutefois, d'autres ouvrages fournissent la liste des vertus des plantes: les
Tables de Salerne et le
Circa instans. Les apothicaires pouvaient en outre se servir de l'
Antidotarium de Nicolas de Salerne qui donne des recettes précises, chose qui n'est pas présente dans les textes du ms. Paris, BNF, lat. 6862. En dernier lieu, le lien entre soins et alimentation se trouve chez Gilles de Corbeil (
De virtutibus et laudibus compositorum medicaminum)
Riduci